Lecture édifiante...


d'Anna Gavalda. Je l'ai lu hier sur la plage, et j'ai été ravie de constater que la lâcheté est d'une banalité affligeante!!!
Les entrevues dans des hôtels minables, la sensation de vivre quelque chose de fort qui en réalité n'est que la pathétique tentative de remplir la vacuité de sa vie avec une autre (selon ses dires, bien que cette autre ne soit même pas au courant vu qu'il ne lui en parle pas), la soi-disant lutte entre raison et passion qui en réalité n'aboutit que pour les courageux, les promesses qui ne valent rien d'un côté comme de l'autre, l'aveuglement, les kilomètres avalés pour se rendre à un bout du pays puis à l'autre... Et surtout, le mensonge et la dissimulation. Rabaisser l'une pour glorifier l'autre, à tour de rôle et vice versa...
Le Pierre du roman a tout raté et ne peut plus se regarder en face... Mathilde elle, le peut... Et les autres? Je crois que beaucoup de Pierre doivent avoir mal à la conscience et que beaucoup de Mathilde qui ont eu le courage de dire "stop" malgré des suppliques pathétiques sont désormais heureuses... 
Et pour celles qui viennent traîner par ici, qu'elles sachent (si elles ne le savent pas déjà... Le savent-elles???) qu'on leur a menti pendant plus de deux ans, que la Charente Maritime était à plus de 300 bornes, et que c'est "Mathilde" qui a dit "stop" en juin 2008.
Pourquoi maintenant? Parce que c'était le dernier poids qui pesait à "Mathilde" à l'aube de sa nouvelle vie, et que "Mathilde" ne ressent "ni pitié, ni compassion", surtout pas envers "Pierre", qui a semé le chaos dans trop de vies...

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